OALI est né d’un désir simple : concilier un métier porteur de sens avec des valeurs éthiques, sociales et environnementales. Au départ, il y avait des cours de cuisine partagés en couple. Puis le confinement a bouleversé les plans et ouvert de nouvelles voies : savons, coffrets, bougies… Jusqu’à ce qu’une évidence s’impose. Aujourd’hui, OALI incarne ce cheminement, porté seul, autour d’un concept unique : les bougies fleurissantes, pensées pour embellir le quotidien et faire éclore la vie après la flamme.

Toutes les bougies OALI naissent dans un lieu intime : ma propre cuisine. Pas de grand atelier caché derrière une vitrine, mais une maison habitée par la cire et les parfums, où chaque pièce — du grenier aux chambres — devient un espace de stockage. Je n’utilise que des ingrédients respectueux de la santé et de l’environnement : une cire végétale naturelle, des parfums de Grasse sans CMR ni dérivés pétrochimiques, et une mèche en coton. Chaque pot est façonné à la main dans une coopérative marocaine, transformant chaque bougie en pièce unique.

Je fais tout moi-même : la coulée à la main, l’emballage, la livraison, le site internet, les étiquettes, jusqu’au contact direct avec chaque client. Plus qu’un objet parfumé, une bougie OALI est un geste artisanal pensé dans son entièreté.

Face à un univers saturé de bougies, l’idée d’OALI s’est imposée comme une évidence : créer un objet qui ne s’arrête pas à sa flamme. Une fois la cire consumée, il suffit de planter l’étiquette en papier ensemencé directement dans le pot en céramique. Avec un peu de terreau, d’eau et de patience, de délicates fleurs sauvages apparaissent. Ce rituel simple prolonge l’histoire de chaque bougie : on ne jette pas, on transforme. De la lumière naît la vie, et chaque bougie porte en elle la promesse d’une fleur.

Créer une bougie OALI, c’est aussi un acte de respect. Respect de ma santé et de celle de mes clients, de leurs enfants, de leurs animaux. C’est pourquoi j’ai choisi une cire végétale, des parfums sans substances toxiques, et des mèches en coton naturel. Je privilégie aussi des choix écologiques fermes : pas de plastique ni frigolite dans les emballages, uniquement du carton recyclable, même si cela implique parfois de la casse. Et mes bougies ne voyagent pas à l’autre bout du monde : elles sont disponibles uniquement en Belgique et en France.

Sur le plan éthique, je tiens à ce que mes partenaires soient rémunérés justement. Les pots sont façonnés dans une coopérative marocaine, où je refuse de tirer les prix au maximum, même si cela me coûterait moins cher de produire en Chine ou en Inde. Enfin, je choisis de rester fidèle à l’artisanat. Je pourrais industrialiser, réduire mes coûts et produire plus vite. Mais je préfère continuer à couler chaque bougie moi-même, et à garder le geste artisanal au centre d’OALI.

Aux côtés de cette aventure personnelle, j’ai aussi eu la joie de créer deux collections avec ma sœur Coline : la collection COCO, solaire et chaleureuse, inspirée par l’été et ses senteurs gourmandes, et la collection MAUI, moderne et colorée, pensée comme une brise exotique qui prolonge la fraîcheur estivale toute l’année. Deux univers différents mais complémentaires, à découvrir sur la collection COCO et la collection MAUI.

Aujourd’hui, les bougies OALI se retrouvent dans de nombreuses boutiques engagées en Wallonie et à Bruxelles, choisies pour leurs valeurs proches des miennes. Les retours des clients sont constants : ils aiment la qualité des parfums et la poésie du concept. Pas besoin de grands discours : ce sont la singularité du projet et le bouche-à-oreille qui attirent naturellement de nouveaux revendeurs.